Demat !
Une promenade en forêt bretonne ça vous dit ?
Je vous propose aujourd'hui une nouvelle vidéo.
Dans cette vidéo, nous découvrons deux plantes bien connues par chez nous qui ont chacune une, voire plusieurs, utilités.
La Fougère Aigle
Pourquoi « fougère-aigle » ?
2 versions existent quant à l'origine du nom de cette fougère :
Les tissus lignifiés que l'on aperçoit lorsque l'on sectionne à la base le pétiole d'une fronde, représenterait un aigle à deux têtes, comme l'on peut en voir sur certains blasons.
La forme des jeunes frondes encore enroulées sur elles-même évoquerait les serres d'un aigle.
Le saviez-vous ?
Toutes les parties de la fougère-aigle sont toxiques. Pourtant les jeunes pousses, encore enroulées sont comestibles (les chinois les cultivent) et les Maoris, en Nouvelle-Zélande, utilisent, également, les rhizomes.
Les fougères sont également excellentes pour composer le toit d'un abris de fortune en foret.
Le Plantain
« Pied de l'homme blanc », disaient les Amérindiens pour désigner le plantain qui serait arrivé en Amérique avec les colons français et anglais. Le nom latin Plantago signifierait « plante qui agit », par allusion aux propriétés médicinales que les Romains lui attribuaient. D'autres avancent que le nom signifie plutôt « plante des pieds » par référence à la forme des feuilles de certaines espèces.
En salade on en infusion :
On a mangé les jeunes feuilles crues, ajoutées aux salades. Leur goût rappelle vaguement celui de champignons auxquels on aurait ajouté une pointe d'oseille. Plus coriaces en vieillissant, elles sont meilleures cuites à la manière des épinards.
On peut préparer une infusion, à raison de 10 g de feuilles pour 100 ml d'eau, dont on boira 2 à 4 tasses par jour. Mais à cause de sa richesse en mucilage, la plante se prête mieux à la macération (tout comme la mauve et la guimauve). On fera donc bouillir une minute dans un litre d'eau 30 à 60 g de feuilles, puis on laissera macérer toute la nuit. Boire un litre en 24 heures.
En soin :
Par voie interne, on dit que le plantain est un excellent purificateur du sang, des poumons et de l'estomac. Il soignerait l'hémophilie, la diarrhée, la dysenterie, les retards dans le développement chez l'enfant, la tuberculose, les bronchites chroniques, la pharyngite, la laryngite, les néphrites. Les graines ont été employées avec succès dans les hémorragies utérines et celles du poumon. De leur côté, les Chinois emploient ces dernières pour leurs propriétés diurétiques et éliminatrices de l'urée, de l'acide urique et des chlorures - les déchets de l'organisme, quoi! En outre, parce que les graines sont tellement nombreuses, ils les considéraient comme un symbole de fertilité et croyaient que leur cueillette favorisait les grossesses. On dit aussi qu'ils s'en servaient, avec de la graine de lin, pour soigner la baisse du pouvoir sexuel chez l'homme. Mais bon, on le sait, les Chinois ont à peu près tout utilisé à cet effet.
En usage externe, on s'en est servi contre les conjonctivites, l'inflammation des paupières, les plaies, coupures, ulcères de jambe, gingivites, dartres, dermatoses croûteuses, pertes blanches. Ainsi que contre les morsures de vipères et les piqûres d'insectes. Pour soigner toutes ces petites blessures, il suffit de froisser quelques feuilles et de les appliquer directement sur la partie touchée. Le soulagement est quasi instantané.
source
J’espère que cette vidéo vous aura plu, à bientôt, kenavo.
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