Bonjour à tous !
Le mercenaire
nouvelle histoire de fantasy
L'air du matin est frais et humide, une brume épaisse couvre l'herbe abondante, humide et bien verte de la clairière. Les bois environnant se réveillent doucement de quelques chants d'oiseaux s'accordant avec le son paisible d'une rivière coulant non loin de là.
Tout à coup ce calme est brisé par quelques bruits de branches cassées et l'irruption d'un jeune adolescent dans la clairière. Celui-ci est beau et élancé, les cheveux platine malgré son jeune âge évident. Ces cheveux longs ne suffisent pas à recouvrir entièrement des oreilles longues terminées en pointe et dressées en arrière. Le jeune homme, si s'en est un, reprend son souffle l'air épuisé par une course effréné à travers les bois et a le visage grave. Il se tourne soudain vers les bois et reprend sa course un instant, mais s'arrête ensuite. Trop épuisé, il semble se résigner à faire face à ce qu'il fuit et l'effraie.
Des aboiements se font soudain entendre accompagnés de grognements et trois énormes loups gris jaillissent des bois s'arrêtant, puis s'approchant doucement en formant un arc de cercle en direction de leur proie. Un quatrième animal plus gros encore surgit alors d'un poil noir aux reflets étrangement bleu. Les autres s'écartent sur son passage montrant ainsi leur respect envers celui qui semble être le chef de la meute.
Voyant ce spectacle, je me dis que le jeune homme simplement armé d'un bâton trouvé dans l'herbe n'a aucune chance de s'en sortir. Je me demande s'il n'est pas préférable de rester spectateur de ce combat, mais mes bras et mon instinct ont déjà ramassé mon arc et armé une flèche. J'aurais aimé profiter de l'effet de surprise pour terrasser le chef de la meute immédiatement, mais l'un des loups lui masque les points vitaux. Je le prends donc pour cible et lui lâche alors ma première flèche. J'en arme une autre ne me souciant quasiment pas de la première qui finit son chemin au travers de la tête du premier animal. Celui-ci, pris d'un réflexe secoue la tête comme pour se dégager de la flèche avant de s'écrouler. Tous les regards se tournent alors dans ma direction pendant que ma deuxième flèche siffle déjà en direction de la gueule du chef de la meute maintenant à découvert. Ce dernier fait un bond de côté au dernier moment, évitant ainsi de justesse ma flèche. Celle-ci vient quand même se planter dans la patte arrière du troisième animal et s'enfonce profondément dans le sol, retenant ainsi le loup prisonnier. L'animal se débat pour se débarrasser de l'emprise et de la douleur alors que les deux autres se rapprochent déjà de moi d'un pas furtif près à me bondir dessus. Le loup bleu nuit marque un temps d'hésitation ayant l'air d'hésiter à achever sa proie ou a d'abord s'occuper de moi. Voyant les deux animaux me prendre en chasse, je laisse tomber mon arc pour saisir mon poignard et mon épée courte. Je regrette alors de ne pas avoir mon sabre long qui m'aurait permis de garder les loups à distance. Le chef, sûr de lui, me bondit dessus sans attendre l'autre. Je le prends dans le temps en lui assénant un grand coup d'épée au niveau de l'épaule alors qu'il est encore dans les airs. A ma grande surprise ma lame, pourtant aiguisée de la veille, ne le tranche pas. J'ai tout juste l'impression de lui avoir donné un gros coup de bâton qui l'envoi rouler à quelques mètres de moi. Je n'ai pas le temps de vérifier si celui-ci est blessé car le second tente à son tour de me bondir à la gorge et j'ai à peine le temps de lui planter le poignard dans le crâne en tombant avec lui en arrière. Je me dégage de son cadavre assurant ma prise sur mon épée et abandonnant mon poignard manquant de temps pour le retirer du cadavre. Je me retrouve alors face au monstre bleu nuit et constate que je l'ai juste égratigné.
Celui-ci bondit sur moi en un éclair, je le frappe à nouveau d'un rapide réflexe en arc de cercle de bas en haut et en diagonal et le percute en pleine gueule ! N'importe quel animal aurait eu la tête tranchée en deux, mais celui-ci est projeté deux mètres sur ma gauche. Lorsqu'il se relève je constate que je l'ai seulement balafré. Maudissant l'anatomie surnaturelle de la bête, je me prépare à un nouvel assaut lorsqu'un très léger sifflement me parvient à l'oreille. Je n'y aurais prêté aucune attention si l'animal ne s'était soudainement dressé en direction des bois. Il partit en direction du sifflement à la vitesse de l'éclair me laissant ainsi sur place et abandonnant le jeune homme qu'il poursuivait. Le loup prisonnier de ma flèche parvint enfin à se libérer, mais suivit lui aussi son compère tant bien que mal avec ma flèche toujours plantée dans la patte.
Commentaires
Enregistrer un commentaire