Il y a fort longtemps, à l'époque ou les contes et légendes prenaient vie chaque soir, il y avait une créature crainte de tous :
Le Bugul-Noz
C’était il y a tout juste cent ans. Des disparitions étranges étaient recensées à travers tout le Riant (Bretagne), allant même jusque Hennebont et Lorient. Ces disparitions avaient principalement lieu la nuit, si bien que peu de personnes osaient s’aventurer au coucher du soleil.
Un jeune Breton du nom de Kertian ne put pourtant se résoudre à abandonner sa pauvre mère disparue. Armé d’un simple penn bazh (bâton de défense breton, voir article suivant pour plus de détails) il s’aventura dans la nuit pour retrouver la cause de la disparition de sa tendre mère.
Il ne tarda pas à rencontrer le terrible Bugul-Noz. D’une stature imposante, les crocs acérés et les yeux luisants de la créature lui donnaient des allures de loup-garou. La créature était accompagnée de plusieurs korrigans espiègles.
« Que fais-tu dehors à cette heure jeune inconscient ? »
« Je suis à la recherche de ma mère que vous avez enlevée Bugul-Noz. »
« Je n’ai enlevé personne, je suis le gardien de la nuit et tu vas rentrer chez toi, compris ? »
« Non, je cherche ma mère et ne rentrerai pas sans elle ! »
Le Bugul-Noz le foudroya alors du regard tandis que les korrigans se mirent danser de manière lugubre autour de lui. Il grandit alors devenant plus imposant. Le jeune breton n’en démentit pas et prépara son bâton. L’une des extrémités du bâton était tressée en forme d’attache de poignet lui garantissant de ne jamais le perdre, alors que l’autre extrémité était composée d’un nœud massif lui donnant ainsi l’apparence d’un gourdin. Le monstre tenta soudain de l’attraper, mais Kertian était très agile et il esquiva, encore et encore, les énormes pattes griffues. Les korrigans hurlaient pour encourager le Bugul-Noz. Alors que l’imposante créature tentait encore de l’agripper, Kertian le frappa vigoureusement à l’aide de son penn bazh. Le Bugul-Noz recula alors d’un pas et grandi encore, si bien qu’il se saisit aisément du jeune garçon.
« Tu sembles vaillant et intrépide, mais la nuit est le territoire des morts et des esprits. Je n’ai pas emporté d’humain, je ne fais que les avertir en les effrayant. Néanmoins, j’ai une idée de la créature qui pourrait avoir emporté ta mère. Je peux t’aider à la retrouver, mais je ne pourrais m’écarter de mon chemin de berger de la nuit. »
« Bien j’accepte ton aide, guide-moi vers ma mère, je t’en remercie d’avance. »
Le Bugul-Noz reprit une taille humaine et fit signe au jeune breton de le suivre.
... à suivre en fonction de vos commentaires ci-dessous.
C’est tout pour aujourd’hui, mais si vous souhaitez connaître la suite de cette histoire, dites-le-moi dans les commentaires 😏.
Et si vous souhaitez aller plus loin, voici les livres que j’ai écrits et qui vous permettront de découvrir de nombreuses autres histoires !
Bonjour
RépondreSupprimerSuper début d'histoire. Ça m'intrigue énormément j'espère que vous la continuerez.
Merci j'aime beaucoup ce style d'histoire ..et j'adore la Bretagne 😊
Nathalie
Oui je vais la continuer Nathalie
SupprimerBonsoir, je viens de publier la suite 👍🏻 https://www.mojenn-bretagne-karate.com/2021/11/kertian-les-lavandieres-recit.html
Supprimer